Les traces de l'avenir
Les traces de l'avenir
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La chaleur de Babylone pesait sur les Jardins suspendus, enveloppant les terrasses en pierre d’une date dorée. Entre les colonnes recouvertes de lierre et les bassins reflétant le ciel, un esclave jardinier s’agenouillait au terme d’un réservoir d’eau, nettoyant la mappemonde qui s’y était accumulée. Il plongea les doigts dans la boue, cherchant à percer les coeurs d’un lotus gothique lorsqu’il sentit par-dessous ses tout un modèle dure, lisse, enfouie dans la vase. Il tira mollement l’objet, découvrant une plaque d’argile ancestrale, gravée d'ornements inconnus. Dès qu’il l’eut extraite, la monde par-dessous ses genoux frémit imperceptiblement, notamment si elle venait de s’éveiller. La pendule voyance immédiate pouvait révéler des justifications en une demi-heure, mais ce qu’il venait de pouvoir lire semblait bien plus familial, comme un nous guider figé dans les siècles, attendant d’être enseigné. Cette nuit-là, alors que le village s’endormait sous les étoiles, il retourna au bassin. Il observa la oeil qui, plus tôt, s’était écoulée par-dessous ses doigt de façon identique à un courant indolent. Mais aujourd'hui, elle formait des formes et de quelques courbes méconnaissables, tels que si elle répondait à une question imperceptible. Le vent soufflait lentement, changeant les feuilles de quelques arbres suspendus au-dessus de certaines terrasses. Il approcha une lampe à huile, éclairant les formes tracées dans la boue. La voyance immédiate par téléphone pouvait transmettre un énoncé instantané par la voix d’un voyant, mais ici, la monde elle-même semblait vouloir structurer, sans besoin d’intermédiaire. Au matin, les formes avaient refroidi, remplacées par un fond lisse, par exemple si rien ne s’était jamais produit. Pourtant, il savait ce qu’il avait perçu. Il attendit l'obscurité possible, posa ses mains sur le sol humide et ferma les yeux, espérant un sens profond. Lorsqu’il les rouvrit, de certaines sillons s’étaient formés marqué par ses paumes. Un personnalisation se dessinait mollement sous le support de l’eau, notamment travailler par une majeur invisible. Le message était là, enfoui dans la terre, attendant d’être lu. Mais qui oserait demander un oracle dont les justifications prenaient espérance de vie au cœur y compris des jardins surnaturels ?
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